Députée du Pas-de-Calais | Ancienne ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.

Pas-de-Calais
Joined March 2014
J’ai écouté la déclaration de politique générale du Premier ministre et je salue la main tendue sur la réforme des retraites. Ce bougé que je proposais il y a une semaine est confirmé. Ce débat doit désormais s’ouvrir en responsabilité, en ayant pour seules boussoles l’amélioration de notre système de retraites pour les travailleurs et son équilibre financier, gage de sa crédibilité pour les plus jeunes.
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Nous aurons une mauvaise performance 2025 : les émissions de gaz à effet de serre ne baisseront que de 0,8 %. Mais depuis le début du premier quinquennat du Président de la République, la France aura réduit ses émissions de 25 %. C’est considérable. S’il y a une décélération, c’est parce qu’il y a trop de contradictions politiques, et un discours qui dit que la baisse des émissions, c’est contre le pouvoir d’achat ou contre l’industrie. Rien n’est plus faux.
Si on analyse les sphères complotistes qui relaient le déni climatique, ce ne sont pas les plus précaires, bien au contraire. Ce sont souvent des gens au niveau de vie confortable, qui ont peur de devoir renoncer à leur SUV ou à leurs vol long-courrier et qui prétendent parler au nom des plus modestes. Le “mouvement des gueux” est particulièrement alimenté par des nantis qui prétendent parler au nom des plus précaires. Je suis députée du Pas-de-Calais, un département plutôt pauvre : ici, les gens ne sont pas enthousiastes quand on parle d’écologie, mais ils sont lucides. Ils ont vécu les inondations, ils vivent le changement climatique. Ils ne le nient pas, ils réclament des solutions concrètes adaptées à leur portefeuille et leur situation. Et ils ont bien raison.
Si on veut embarquer tout le monde, il faut se concentrer sur les actions qui ont le plus d’impact. On parle souvent de l’industrie, mais le secteur industriel est sur sa trajectoire et non, ce n’est pas parce qu’on a désindustrialisé. C’est parce que nos entreprises font le boulot. Les vrais défis, ce sont le transport et le logement. Et on a les solutions, qui ont deux avantages : - elles font baisser la facture : - elles créent de l’emploi.
J’ai fait 80 km à pied de porte à porte pendant ma campagne législative. Quand j’abordais l’écologie, je voyais souvent un mouvement de recul. Mais quand je faisais parler les gens, ils s’inquiétaient de la dégradation de la nature autour d’eux, de la qualité de l’eau, de la nourriture de leurs enfants à l’école ; ils me parlaient d’écologie ! Les Français veulent de l’écologie. Pour leur santé et pour leurs enfants. En revanche, l’instrumentalisation de l’écologie par EELV et LFI au profit d’un autre agenda politique contre les riches et les entreprises, insupportent une partie des Français et nourrit la montée de l’extrême droite.
Pourquoi observons-nous un retour de bâton sur l’écologie dans le monde ? Parce qu’on est rentré dans le dur. On a diminué nos émissions de –37 % depuis 1990 en Europe. La Chine atteint son pic d’émissions, les États-Unis –20 %. On aborde le moment où ça fait mal. J’étais l’une des négociatrices à la COP28 où nous avons obtenu la sortie des énergies fossiles. Depuis des pays et entreprises puissants résistent, car leur survie économique même repose sur le fossile. Ils veulent nous faire dérailler de notre trajectoire.
Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 retweeted
🔴 Décélération climatique ? "Elle s’explique par de fortes contradictions politiques. Le discours du soi-disant bon sens dit que réduire les émissions, c’est s’opposer au pouvoir d’achat et à l’industrie. Rien n’est plus faux", affirme @AgnesRunacher. #canal16 #ToutEstPolitique
Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 retweeted
Quand la France s’engage, elle tient parole. Nous avons un cap et un plan pour atteindre nos objectifs climatiques. Nous avançons en montrant que oui, il est possible de concilier écologie et économie. Mais pour y arriver, tous les pays doivent se mobiliser et mettre leurs efforts en commun, maintenant. Le message que je viens porter à la COP30 de Belém est celui-là. Il y a 10 ans, l’Accord de Paris sur le climat a fixé un niveau d’ambition mondiale en matière de baisse des émissions de carbone : il nous faut tout faire pour le maintenir. C’est vital pour tous les peuples. Nous devons continuer d’agir pour protéger les poumons de notre planète : la forêt et l’océan. La France joue un rôle majeur en la matière. Cette COP au cœur de la forêt amazonienne ne sera pas qu’un symbole : des actes ! Le Président Lula sait qu’il peut compter sur notre soutien. Nous devons soutenir le développement de solutions innovantes pour accompagner la transition climatique partout dans le monde. Innover et soutenir le progrès plutôt que renoncer. Pour être efficace, l’ambition climatique doit être respectée, rester à la hauteur des enjeux, être financée et rester compatible avec un agenda de compétitivité économique : aucun État au monde ne doit avoir à choisir entre climat et développement.
Je le reposte ici car ce message est plus que jamais d’actualité sur l’ultra fast fashion !
Le "coût" d’un vêtement ne se limite pas uniquement à son prix. L’affichage du coût environnemental de nos vêtements entre en vigueur aujourd’hui. Concrètement, les marques qui le souhaitent peuvent afficher ce score en ligne et en magasin. Mon objectif est double : lutter contre l’ultra fast-fashion en donnant aux consommateurs l'information pour faire des choix éclairés ; faire de ce score un outil de pilotage des efforts des marques pour "produire mieux", car améliorer ses pratiques de production rimera avec obtenir un meilleur score.
Ceci est une infox qui a fait l’objet de multiples démentis.
🔴FLASH - Agnès Pannier-Runacher est candidate à la succession de Jean Castex à la tête de la RATP. Clément Beaune le serait également… (Le Canard enchaîné) La République des recasés.
La proposition de loi française sur la fast fashion trouve un écho positif jusque chez nos voisins anglo-saxons ! Bravo chère @AnneCecileVio pour cette reconnaissance méritée ! On continue !
Merci au Time pour cet honneur. 🌍✨ 😍 Cette reconnaissance est celle d’une mobilisation partagée de tout l’écosystème de la mode, des parlementaires français, des associations et nombreux français engagés dans la lutte contre contre l’aberration écologique, économique, sanitaire et sociale que représente la mode ultra-express. 🤝🏼Le combat doit continuer, plus que jamais, tous ensemble. #TIME100CLIMATE #TIME #fashionindustry #fastfashion #ultrafastfashion #climate #assembléenationale #modedurable #planètepasjetable #environment #textile
Personne n’a « autorisé » Shein. Cette plateforme, qui existe depuis 2008, profite d’un vide européen, et c’est la France qui a poussé la Commission européenne à s’en saisir politiquement. J’ai également fait voter avec les parlementaires du bloc central une proposition de loi contre la « fast fashion » qui introduit un malus environnemental pour les vêtements à faible durabilité et interdit les campagnes publicitaires incitant à la surconsommation textile. Une première en Europe. Chez certains, la mode est à l’indignation facile. Je lui préfère l'action tangible.
Mais … elle était pas au gouvernement qui a autorisé Shein, le commerce prédateur dans toute son horreur, avec un de ses collègues ex ministre au CA de Shein qui a facilité les contacts ? L’hypocrisie politique atteint de tristes sommets . Nos centre-villes et nos filières textiles s’écroulent et le gouvernement reste inerte. Quant à l’absence de l’Europe sur ce sujet, c’en est pitoyable
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Un an de travail, une ligne française claire et courageuse pour conjuguer ambitions industrielle et climatique, un résultat à la hauteur des attentes. L’Union européenne adopte dans sa nouvelle loi climat un objectif de réduction de 90 % de ses émissions d’ici 2040. Cette loi prévoit à notre demande et au bénéfice de l’industrie européenne : - La reconnaissance de la neutralité technologique, qui conforte (enfin !) la place du nucléaire aux côtés des renouvelables deux ans après la réforme du marché de l’électricité qui avait ouvert la voie ; - L’introduction d’une préférence européenne pour défendre nos emplois, nos entreprises et nos savoir-faire face à la concurrence internationale ; - Une clause de révision en 2030 pour ajuster le cap et un frein d’urgence sur les puits de carbone afin de tenir compte de leur incertitude sans déséquilibrer l’effort industriel. Cela complète les avancées sur la taxe carbone aux frontières et les mesures de protection sur l’acier décarboné produit en Europe que la France a obtenues ces dernières semaines notamment pour son site de Dunkerque. Ce résultat s’inscrit dans la droite ligne de l’engagement du Président de la République pour une Europe souveraine, industrielle et ambitieuse sur le climat. Fière d’avoir porté ces combats ces derniers mois. Heureuse qu’ils aient trouvé un aboutissement grâce à notre ministre Monique Barbut !
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Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 retweeted
Soulagement immense ! Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis trois ans en Iran, sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l’Ambassade de France à Téhéran. Je me félicite de cette première étape. Le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible. Nous y travaillons sans relâche et je tiens à remercier notre ambassade et tous les services de l’État pour leur mobilisation.
Nous sommes submergés par les déchets textiles. En dix ans, notre consommation a augmenté de 40 % . Et nous gardons nos vêtements deux fois moins longtemps. Sommes-nous 40% plus heureux ? Non ! Cette surconsommation, c’est de la pollution dans nos rivières, nos sols, nos corps. Des microplastiques que l’on retrouve jusque dans nos organes. La proposition de loi « Fast Fashion » vise à ce que le vêtement paie sa facture environnementale et sanitaire. Parce que l’écologie, c’est d’abord une question de santé publique et chaque année, la pollution coûte des dizaines de milliards d’euros à notre système de santé.
Dans l’ultra-fast fashion, le consommateur paie moins cher, mais c’est le contribuable qui paie la facture. C’est lui qui paie les emplois en moins, le coût de la gestion des textiles, la pollution de l’eau en micro plastiques. Shein prétend rendre service au consommateur mais il ne lui donne pas la bonne information, ne garantit pas la qualité des produits, et utilise des techniques marketing illégales pour le pousser à acheter. Ce modèle est injuste et insoutenable.
Shein n’a pas inventé la fast fashion, mais elle l’a transformée. C’est l’ultra fast fashion : une plateforme 100 % digitale, sans magasins physiques, qui propose 100 fois plus de modèles que les autres et utilise un marketing ultra agressif. Le consommateur est ciblé en continu : notifications multiples, fausses promotions, stratégies multiples pour pousser à l’achat. La Commission européenne l’a documenté ces pratiques trompeuses auxquelles s’ajoutent des produits non conformes — parfois même dangereux sur le plan sanitaire. Derrière les prix cassés, il y a un modèle qui contourne nos règles. Ma boussole a constamment été de protéger nos consommateurs et de défendre nos commerçants contre une concurrence loyale.
Shein cherche à s’acheter une honorabilité en s’installant au BHV, mais son modèle vide nos centres-villes de leurs commerçants. À Lens, un commerce sur quatre a disparu. Chaque semaine un nouveau commerçant disparaît. Derrière les prix cassés, ce sont des milliers d’emplois et de commerces qui disparaissent.