La Machine à GigaWatts : un Ponzi à la française à la libanaise.
Bienvenue dans le plus grand spectacle Ă©nergĂ©tique du XXIe siĂšcle : la Machine Ă GigaWatts. Un chef-dâĆuvre dâingĂ©nierie financiĂšre oĂč, Ă chaque signature de contrat dâ1 Giga (dix dĂ©jĂ signĂ©s, trente autres prĂȘts Ă sortir du chapeau avec cette PPE3 passĂ©e dans la nuit rĂ©publicaine), le prix de gros de lâĂ©lectricitĂ© sâeffondre, la compensation publique explose⊠et la courbe des dĂ©penses publiques se met Ă ressembler Ă la trajectoire dâun SpaceX sous stĂ©roĂŻdes.
Mais qui paiera la note de cette pyramide ? Les
#Gueux, bien sĂ»r. Ceux qui, entre deux coupures Linky et un ticket de caisse, dĂ©couvrent que la transition Ă©nergĂ©tique, câest surtout la transition de leur Ă©pargne vers les paradis fiscaux des promoteurs, sous lâĆil complice de sĂ©nateurs, de lobbyistes dâoutre Rhin, de parlementaires et agents du Bien, au nom des opprimĂ©s du climat sans visage. Car dans ce grand sabbat renouvelable, les Ă©vangĂ©listes verts â consultants financiers, administratifs ou juridiques, parfois ex-ministres recyclĂ©s (suivez mon regard, JF CopĂ©, apĂŽtre du greenwashing et du conseil Ă 1 000 euros de lâheure) â vous promettent la lumiĂšre.
Leur miracle ? LâingĂ©nierie financiĂšre du climat . Et si, par hasard, le prix de gros chute, pas dâinquiĂ©tude : lâĂtat compensera. Exponentiellement. Amen.
Autour du grand banquet, associations de pĂȘcheurs (non artisans) et syndicats agricoles (se prĂ©tendant ruraux), jadis dĂ©fenseurs du terroir, signent des pactes faustiens : un peu de fiscalitĂ© locale rĂ©tribuĂ©e contre beaucoup de silence sur les Ă©oliennes en mer.
Le partenariat du 22 septembre 2023 entre France Renouvelables et lâAMRF ? Un chef-dâĆuvre de concertation : planification territoriale, trophĂ©es dâĂ©lus, autoconsommation collective⊠et, surtout, des retombĂ©es fiscales promises, comme les mirages du Sahara.
DerriÚre le rideau, un patron syndical navigue entre Muscat et Paris, le portefeuille lesté de jetons de présence, pendant que les « ploucs » des campagnes, stigmatisés par un pamphlet publié dans Ouest France et signé par
@Maires_Ruraux, dĂ©couvrent quâon peut ĂȘtre rural et imposteur poujadiste Ă la fois, la belle affaire! Lâargent coule Ă flots, lâhonnĂȘtetĂ© prend lâeau. Tout ce petit monde nage dans le conflit dâintĂ©rĂȘts, la connivence et le revenu compensĂ©, pendant que les
#Gueux, menés par
@AlexandreJardin, osent donner la parole aux invisibles, aux mĂ©prisĂ©s, Ă ceux qui nâont jamais vu la couleur dâun PPA, ne connaissent guĂšre la CSPE, ni lâagent allemand du ministĂšre, mais connaissent par cĆur le prix de leurs factures Ă venir.
Alexandre Jardin, candide parmi ces affairistes, accuse les honnĂȘtes devenus stipendiĂ©s, les maires achetĂ©s, les journaux jadis rĂ©glo qui, aujourdâhui, confondent Ă©ditorial et publi-reportage. Lâargent rend fou, la France usĂ©e se vend Ă la dĂ©coupe, et la RĂ©publique, en dĂ©composition avancĂ©e, rit jaune.
BientÎt, la désobéissance
Mais que les cambrioleurs masqués se méfient : bientÎt, les
#Gueux dĂ©sobĂ©iront Ă la tyrannie des fausses promesses, des contrats gigawattĂ©s et des Ă©vangĂ©listes verts. Car il nây a plus de pyramide de Ponzi qui tienne quand le gueux refuse de payer.
Et le jour oĂč les invisibles feront la lumiĂšre sur ce grand théùtre dâombres, il ne restera plus que des consultants Ă©perdus cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment une prise pour recharger leur Tesla sous la Madeleine.
« Personne nâattend la RĂ©publique de lâĂ©nergie⊠mais elle arrive quand mĂȘme, avec la facture. »