#RDC Le 04 novembre : Une vie au service des autres
Mot du citoyen Mata Junior
Le 4 novembre, pour beaucoup, n’est qu’une date ordinaire. Mais pour moi, il est ce rendez-vous particulier où le temps me rappelle le jour de mon anniversaire de naissance et que ma vie n’a jamais été une succession de fêtes personnelles, mais un chemin de service, de combat et d’espérance.
Depuis l’adolescence, j’ai choisi (ou peut-être ai-je simplement répondu à un appel ?) de consacrer mon temps, mon énergie, ma jeunesse à ma communauté et à mon pays.
Issu d’un milieu peu favorisé, je me suis engagé très tôt pour l’émancipation des jeunes. À *13 ans*, par exemple, derrière le micro de la *Radio Catholique Elikya*, j’animais des programmes avec pour mission, grâce à l’appui de l’UNICEF, de vulgariser la Convention relative aux droits de l’enfant. Pendant que d’autres jeunes fréquentaient les foires pour se divertir, j’y allais pour travailler, pour porter la voix des miens sur les ondes de la *Radio FIKIN*. Dans le même élan, je me suis également investi comme encadreur des jeunes talents du football à Limete Mombele. Là , j’ai eu la joie de faire émerger des jeunes : plusieurs d’entre eux ont intégré des clubs de premier plan, tant au niveau national qu’international. Certains ont même porté fièrement les couleurs de l’équipe nationale.
Ce fut le début d’un parcours militant. Entre 2003 et 2014, la jeunesse congolaise traversait des moments clés dans sa quête d’autonomie. J’y ai pris part activement dans la création et/ou la redynamisation de l’ABJ, du RACOJ/SIDA, du RAJECOPOD, de la CJC, du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), du Groupe consultatif pour l’emploi des jeunes, pour ne citer que ceux-là .
J’ai contribué à la rédaction de la Politique nationale de la jeunesse, de celle de l’emploi des jeunes ainsi que du Manifeste de Kimbangu.
Cependant, ayant réalisé que la société civile seule ne suffisait pas pour transformer les choses, j’ai fait le pari de l’action politique.
Mon engagement structurant au sein de l’UDPS/TSHISEKEDI m’a amené au rayonnement de la Nouvelle Génération Tshisekedi (NGT), mouvement associatif inspiré par le charisme du *Docteur Étienne Tshisekedi Wa Mulumba*, dont les annotations manuscrites figurent encore sur les premiers statuts. Dans la même foulée, j’ai initié l’AJPRO, marquant une ouverture du parti à des profils issus des milieux professionnels : banquiers, ingénieurs, médecins, experts miniers, auditeurs …
Lors du premier congrès extraordinaire de l’UDPS, je fais partie des deux (02) jeunes désignés au Comité d’organisation. Ce congrès portera *Son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo* à la tête du parti avant d’être élu Président de la République, Chef de l’Etat. Peu après, je serai nommé, par ce dernier, Vice-Président de la CPEFH , organe statutaire de l’UDPS.
Ensuite, quand le Président de la République forme le Gouvernement FCC-CACH, il choisit d’intégrer des jeunes visages. Je suis nommé Vice-Ministre des Finances.
À ce poste, fidèle à sa vision, j’agis pour faire évoluer la gouvernance publique. Je fais installer pour la première fois une Cellule “_Contrôle et Gouvernance_” au sein du Cabinet, avec un auditeur attitré. J’accompagne la redynamisation de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et son appropriation par le Gouvernement.
J'impulse l’introduction d’une approche inédite : le contrôle _a priori_ et _concomitant_, devenu depuis une référence. Je suis alors qualifié de _Ministre-Inspecteur._
Je défends, au nom de la plateforme CACH, la revalorisation du budget national, accompagne la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement et pilote le suivi des critères quantitatifs et repères structurels du FMI, afin de sécuriser le démarrage du programme. Car je mesure l’enjeu : réussir la vision du “Congo retrouvé”, dans un contexte de coalition exigeant.
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