Je suis arrivé en
#France il y a quinze ans, fuyant la dictature narco-militaire d’Hugo
#Chávez et de son clone grotesque Nicolás
#Maduro. J’ai vu mon pays s’effondrer. J’ai vu mes parents tout perdre. J’ai vu la misère, l’exil, la faim de mes compatriotes.
Mais le plus violent, ici, n’a pas été la solitude ou la douleur.
Le plus violent, ça a été de voir la
#gauche française — fascinée par les
#révolutions autoritaires comme on s’entiche d’un vieux fantasme moisi — m’expliquer ma propre tragédie.
Avec condescendance.
Avec un sourire de supériorité.
Avec un racisme déguisé en théorie politique.
Et puis, tour à tour, s’emparer de celles d’autres comme la mienne.
Enfiler les rôles, distribuer les places, désigner les bons opprimés et reléguer les autres au silence.
Jusqu’au moment où nos histoires ne furent plus utiles.
Plus rentables dans le grand marché victimaire.
Alors ils les ont jetées.
Comme on jette un costume usé.
Comme on jette un cadavre embarrassant.
Ils m’ont fait la leçon.
Ils ont justifié les bourreaux.
Ils ont applaudi les alliances de nos tortionnaires avec les pires régimes et les pires groupes terroristes.
Et ils ont osé appeler ça « solidarité internationale ».
Toute la gauche ? Presque.
Je serais injuste si je n’admettais pas qu’il a eu, çà et là, quelques rares voix lucides, quelques esprits encore capables d’humanité.
Hélas, elles se taisent trop souvent.
Mais aucune ne rivalise avec la perversité et lafilsdeputerie de la
@FranceInsoumise.
Aucune.
#LFI a fait de la trahison un art.
Du cynisme une doctrine.
De nos morts un tremplin.
Et de la douleur des exilés un décor pour leurs petites pièces de théâtre militantes.
Qu’ils sachent que nous ne les oublierons pas.
Ni leur silence.
Ni leurs applaudissements.
Ni leurs trahisons.
Ni leur instrumentalisation de nos morts.
Ni leur arrivisme.
Ni leur mépris.
Ni leur obscénité.
On n’oubliera rien.
Et surtout pas ce que vous avez fait de notre souffrance : un accessoire de votre carrière.