🐱 Question de chat :
Est-ce qu’un chat peut légalement revendiquer la propriété d’un canapé après y avoir dormi plus de 237 fois ?
😼 Réponse de Maître Moustache, avocat au barreau des coussinets :
Cher client félin, votre question touche à l’un des fondements les plus sacrés du droit félin : la souveraineté du moelleux.
Selon l’article 14 du Code des Griffes, intitulé "De l’appropriation des surfaces molles par usage répété et poilage intensif", tout chat ayant effectué un minimum de 200 siestes sur un même canapé peut réclamer la propriété morale et affective du meuble.
La jurisprudence" Minou contre Humain Fatigué (2018)" a d’ailleurs confirmé que dès qu’un poil de chat s’incruste durablement dans le tissu, l’objet perd son statut de bien humain pour devenir zone d’intérêt félin prioritaire.
Ce transfert de propriété est renforcé par la clause dite du "Coussin chaud", selon laquelle tout humain osant déplacer un chat endormi s’expose à des poursuites pour trouble de sieste caractérisé.
La peine encourue varie entre une griffe symbolique sur le mollet et un regard de mépris prolongé d’au moins 48 heures.
En outre, l’article 22 du Code du Poil Libre précise que la griffe déposée, c’est-à-dire la trace laissée par une séance d’étirement mal contrôlée, vaut titre de propriété immédiat et irrévocable.
Enfin, selon le décret "Chat contre Coussin, 2021", un canapé sans chat n’a aucune valeur d’usage reconnue par la Fédération Internationale des Poilus Domestiques.
En conclusion, cher client, le verdict est sans appel : le canapé est à vous.
Le plaid aussi. Et la télécommande, par extension du principe de proximité molle.
Votre humain reste propriétaire sur le papier, certes, mais dans les faits, il n’est plus qu’un simple invité toléré dans votre royaume du confort.
Continuez à dormir en paix, citoyen félin.
La loi ronronne pour vous.
Maître Moustache 🐾
Avocat des chats, défenseur du poil libre et du mobilier squatté