Monsieur le Ministre,
Chez nous, les narcotrafiquants opèrent en plein jour. Ils ont pignon sur rue dans nos banlieues. Ils contrôlent des pans entiers de notre territoire. Ils font la loi dans nos prisons... mais vous allez « traquer » ceux qui opèrent sur un autre continent. C’est Jean-Noël Barrot à Paris, Jean-Fidel Castro à Bogota !
Chez nous, les douaniers manquent de moyens pour contrôler nos propres frontières, mais vous nous prenez 200 millions d’euros de plus pour aller former des douaniers colombiens et ouvrir une école de lutte contre le narcotrafic près de Punta Cana. Les cartels doivent trembler !
Vous avez raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Mieux vaut rire que pleurer devant tant d'amateurisme, de simplisme et d'irresponsabilité. Les drogues qui arrivent en France sont produites et vendues par des narcotrafiquants qu'il est de notre devoir de traquer partout où ils se trouvent, y compris à l’étranger.