📢🚨 Comme le dit si bien ce restaurateur, tout le monde fait semblant que ça va, mais ça ne va chez personne. C’est devenu un sport national, le mensonge social. Les vitrines sont pleines, les sourires sont forcés, mais derrière, tout le monde crève à petit feu. Tous les chefs d’entreprise le savent, qu’ils soient dans la restauration, le service, la santé ou le commerce : le client ne signe plus, il hésite, il trouve tout trop cher. Et il a raison, mais il n’est pas la cause. La cause, c’est l’État obèse qui s’engraisse sur le dos de tout le monde. C’est lui le parasite suprême, le vrai profiteur, celui qui pompe la richesse avant même qu’elle n’existe.
Tu bosses, tu payes. Tu recrutes, tu payes. Tu respires, tu payes. Et derrière, on te renvoie des leçons de morale sur “la solidarité nationale” alors que 70% de ce que tu produis disparaît dans un puits sans fond. Évidemment que les gens n’en peuvent plus. Évidemment que les entrepreneurs arbitrent entre obéir ou désobéir. Et bientôt, il n’y aura plus que ça : la désobéissance civile déguisée en survie économique. Parce qu’on ne peut plus être à la fois honnête et viable dans ce pays.
Tout le monde le sent. Les clous réglementaires sont devenus des pieux dans la chair. Les lois changent tous les trois mois, les décrets se contredisent, les contrôles tombent au hasard. Le législateur ne légifère plus, il pond. Il balance des textes flous, interprétables, modulables selon l’humeur du fonctionnaire du jour. Résultat, même le type le plus carré finit par être en infraction sans le savoir. Et dans ce délire kafkaïen, celui qui triche un peu s’en sort mieux que celui qui veut faire les choses proprement.
C’est la morale inversée d’un pays malade : obéir, c’est crever ; désobéir, c’est survivre. Et tout le monde le sait, mais personne ne veut le dire trop fort. Alors on continue à faire semblant, à jouer au bon citoyen, à sourire aux caméras pendant que tout s’effondre. Quelle époque triste. Quelle société de déni. On ne vit plus dans un pays, on vit dans une illusion administrée par des fous.