🚹 Le Royaume-Uni comme la France, mĂȘme malaise : des dettes lourdes, des dĂ©ficits qui s’éternisent, et surtout une croissance trop faible pour espĂ©rer allĂ©ger la charge. ⚠ Les marchĂ©s obligataires, eux, ne pardonnent pas : ils rĂ©clament une prime de risque plus Ă©levĂ©e dĂšs qu’ils doutent de la soutenabilitĂ©. 🇬🇧 Outre-Manche, le souvenir du “mini-budget Truss” hante encore. Les investisseurs savent qu’à la moindre politique budgĂ©taire perçue comme aventureuse, les Gilts peuvent ĂȘtre attaquĂ©s et la livre sanctionnĂ©e. 👉 La Banque d’Angleterre n’aide pas : elle hĂ©site Ă  baisser ses taux, piĂ©gĂ©e entre inflation persistante et croissance atone. đŸ‡«đŸ‡· CĂŽtĂ© français, la situation n’est pas plus rassurante : un dĂ©ficit encore au-dessus de 5% du PIB, une dette proche de 114%, et une trajectoire budgĂ©taire que Bruxelles, comme les marchĂ©s, jugent peu crĂ©dible. RĂ©sultat : le spread OAT-Bund grimpe, et Paris devient le maillon surveillĂ© de la zone euro. Ajoutez Ă  cela l’instabilitĂ© politique, et les marchĂ©s sanctionnent sans rĂ©pit. 📈 Le nƓud commun, c’est la croissance. Tant que le PIB reste en stagnation, impossible de diluer la dette. C’est un cercle vicieux : faible croissance = dĂ©ficit persistant = dette qui gonfle = prime de risque plus lourde = charge d’intĂ©rĂȘts qui Ă©trangle encore plus les marges budgĂ©taires. đŸ€·â€â™‚ïž Or, ni Londres ni Paris n’ont de recette miracle. Hausse d’impĂŽts ? Socialement explosive. Baisse des dĂ©penses ? Politiquement quasi intenable. Miser uniquement sur la BCE ou la BoE pour baisser les taux ? Illusoire tant que l’inflation reste au-dessus des cibles. D’ailleurs, dĂšs que la planche Ă  billets s’est arrĂȘtĂ©e dĂšs 2022/2023, les marchĂ©s obligataires sont revenus sur Terre. Les solutions passent donc par un jeu d’équilibriste. 1ïžâƒŁ Pour le Royaume-Uni, rĂ©tablir la confiance passe par une discipline budgĂ©taire claire et lisible, et surtout par un agenda crĂ©dible d’investissement productif pour sortir du piĂšge post-Brexit. 2ïžâƒŁ Pour la France, l’urgence est de restaurer la crĂ©dibilitĂ© vis-Ă -vis des marchĂ©s et de l’Europe : pas forcĂ©ment une austĂ©ritĂ© brutale, mais une trajectoire de consolidation cohĂ©rente, accompagnĂ©e de rĂ©formes qui ciblent les rigiditĂ©s structurelles, qu’il s’agisse du marchĂ© du travail, de la dĂ©pense publique ou de l’efficacitĂ© de l’investissement. Plus de crĂ©ation de valeur, plus de dĂ©rĂ©glementation, plus d’économies publiques. ✅ Les deux doivent enfin adresser la question de la croissance potentielle : sans hausse durable de la productivitĂ© et sans rĂ©orientation vers des secteurs moteurs (transition Ă©nergĂ©tique, numĂ©rique, industries stratĂ©giques), le poids de la dette restera un fardeau insoutenable. đŸ™…đŸ»â€â™‚ïž En clair, le problĂšme n’est pas seulement budgĂ©taire : c’est une crise de confiance autour du potentiel de croissance. Tant que cette Ă©quation n’est pas rĂ©solue, les marchĂ©s obligataires continueront d’exiger une prime de risque, et l’effet boule de neige sur la dette restera bien prĂ©sent. Trump et Bessent l’ont bien compris dĂšs avril et essaient de travailler en ce sens. Pour la France et le UK, par contre, le chantier est immense.

Sep 4, 2025 · 5:49 AM UTC

Replying to @finneko_prgrm
Tout le monde a quitté Londres pour Dubai cela permet au Qatar de jouer au Monopoly
1
8
Malheureusement

2
Replying to @finneko_prgrm
Ça va ĂȘtre pire si Bayrou saute
1
2
Le sujet c’est qu’il faut un parti avec un programme complet et focus sur la croissance. Un sujet dont PERSONNE n’a parlĂ© lors des lĂ©gislatives parti exemple
3
Replying to @finneko_prgrm
Avec le Royaume uni y a le problÚme de son déficit courant.... La situation au Royaume uni est particuliÚrement inquiétante
1
1
Oui je te rejoins Ă©galement đŸ€
1
Replying to @finneko_prgrm
Quid des marchĂ©s boursiers de ces pays đŸ«Ą
1
1
Pour l’instant rien car on a pas atteint un point de rupture Par contre il faut surveiller parce que qui dit hausse des rendements, dit hausse des taux des crĂ©dits et dit ralentissement possible de la consommation/investissement.
1
1
Replying to @finneko_prgrm
Active ton réseau et devient 1er ministre stp
1
1
Laisse moi sur mon Rocher haha, la paix, la vie đŸ™đŸ»â€ïž
1
Replying to @finneko_prgrm
Il y a aussi une question politique vis Ă  vis des peuples. Trumpy a choisi la version dictature dĂ©guisĂ© et passe tous ses choix en force, y compris Ă  forcer le reste du monde Ă  payer sa croissance. La FR et UK reste dĂ©mocratique avec des peuples trop conservateur et rigide.👍😉
2
Replying to @finneko_prgrm
MĂȘme problĂšme, mais l’un des deux pays est dans l’Eurozone aux cĂŽtĂ©s de pays qui contrĂŽlent trĂšs bien leurs dĂ©penses (Pays-Bas, Allemagne) et d’autres en plein retournement conjoncturel (Portugal, Italie). La France est jusqu’à prĂ©sent sauvĂ©e par l’€uro, elle emprunterait bien plus chĂšre sans son adhĂ©sion au bloc. Ce qui paradoxalement l’empĂȘche de mener Ă  bien les rĂ©formes de l’état qui ramĂšnerait la trajectoire de sa dette dans les clous. Le passager clandestin de l’UE, le copropriĂ©taire qui ne paye pas ses charges.
1
Replying to @finneko_prgrm
Le soucis : les favoris Ă  l’élection prĂ©sidentielles de 2027 (qu’importe le camp) veut drastiquement augmenter la dĂ©pense publique et les impĂŽts sur les « riches » 
1
Replying to @finneko_prgrm
Les deux peuvent aussi arrĂȘter d’accueillir et rincer le tiers monde, ça aiderait pas mal.
1
Replying to @finneko_prgrm
Sans la couverture de la BCE, c'est à dire des excédents allemands ou de sa capacité d'endettement
1
Replying to @finneko_prgrm
Tout ce que j'ai Ă  dire c'est 474 000 euros pour le dĂźner de Versailles pour recevoir Charles Windsor-Mountbatten le crasseux et plusieurs millions pour accueillir @EmmanuelMacron đŸ€Ą Ă  Londres ! Il fallait un Karma et c'est tout le monde qui paye la note !
Replying to @finneko_prgrm
La seule chose que font les Usa c'est vouloir fourguer du sablecoin adossé aux tbonds pour continuer à s'endetter
Replying to @finneko_prgrm
Si j'étais président j'annulerai une partie de la dette au moins. Si les investisseurs demandent une prime de risque c'est bien qu'ils faut qu'ils assument un risque de non remboursement à échéance (c'est le jeu). Moins de dettes = plus facile de redresser.