En fait vraiment sans aucune offense tu as une vision absolument fausse de comment marche la majorité des entreprises. Et encore je vais même pas aborder le non sens de vouloir taxer une valorisation d'entreprise.
La vision action = dividendes est totalement fausse (on se demande vraiment si Zucman est un économiste quand il dit ca, ca reviens a dire que titre de propriété = loyer ou encore contrat de travail = salaire).
Les dividendes ce n'est qu'une minorité de boite, le plus souvent celles cotées en bourse, et la grande majoritaire des entreprises ne sont pas cotées.
De fait c'est impossible de vendre facilement les fameux "2%", il faut trouver un acheteur. Quid d'ailleurs de si tu trouve un acheteur qui veut acheter tes parts a 60% de la valorisation de ton entreprise (vu les sommes monumentales, trouver un acheteur en peu de temps est pas simple) ? t'es obligé de vendre + que 2%.
Sur la question de "au pire si tu trouve pas d'acheteur tu cède 2% a l'état" ca ne marche pas. Tu peux être sur a 100% qu'en cas d'obligation de cession de ces 2%, c'est un des fonds d'investissement (90% du temps des fonds d'invest non francais) qui va exercer son droit de préemption et récupérer les parts, du coup tout ce que tu va faire c'est faire perdre le controle de ces boites aux entrepreneurs francais au bénéfice de fonds d'invest étranger qui se feront un plaisir de tout déplacer chez eux quand ils auront pris le controle (on rappel c'est 2% PAR AN). Le pire c'est que dans le cas de ces boites souvent les créateurs ont des actions différentes qui confèrent + de pouvoir que les actions levées lors des levées de fond, les céder veut dire perdre + que 2% de pouvoir, et suffit de 1 ou 2 an pour perdre le controle.
Dernier point faut savoir que les startup ne versent JAMAIS de dividende. Jamais. On ne verse des dividendes qu'au bout d'au moins plusieurs dizaines d'années, il n'y a aucun intérêt à le faire quand le capital est peu dilué. Quand un des investisseur veut obtenir gain sur son invest, généralement on procède à un rachat de ses parts soit par un autre fond, soit par les fonds propres de la société.