Pour comprendre, en partie, le désamour entre la classe politique et les Français, il faut lire Demain, si tout va bien… (Albin Michel) de Marine Tondelier. On pensait, sans trop d'illusions, l'exercice d'écriture politique tout tourné vers les autres ; en l'espèce, il n'en est rien : moi, moi, moi et mes rencontres avec des citoyens reste le genre favori de nos élus. En cela, le livre de la députée écologiste est un condensé de narcissisme, qui concurrence dans ce registre ceux de Jordan Bardella et de François Ruffin – lesquels, pour échapper à la critique, entrecoupent habilement leurs récits personnels de témoignages de « vraies gens ».
Le chapitre le plus déroutant est celui dédié à sa veste verte, devenue sa marque personnelle… Treize pages d'explications – soit plus que le chapitre sur « L'écologie est une géopolitique » – que devraient étudier tous les spécialistes du marketing politique.
Marine Tondelier : un livre où il est question de sa veste… et surtout de son nombril w.lpnt.fr/2602407t via @LePoint
Nov 4, 2025 · 4:57 PM UTC






































