Journaliste @le_figaro Chaque jeudi Le Club Figaro idées sur Figaro TV. @Europe1 le mardi, mercredi et vendredi. Aussi sur @cnews Combat le demi-habilat.

Joined August 2011
Sans parler du RN pour qui il suffirait de relancer la natalité et de mettre plus de gens au travail pour sauver notre système. Ben voyons. Évidemment qu’on est pour. Mais ça prendra plusieurs années et le système ne peut pas attendre avant d’exploser. Et en plus il faudrait inverser le raisonnement: quand on retrouvera une natalité forte et de la prospérité, ALORS on pourra se poser la question d’élargir notre état providence.
J’écoute un débat lunaire sur France Info ce matin où @GillesBornstein et @RenaudDely expliquent que ce qui s’est passé hier montre le retour de la gauche modérée, réformiste de gouvernement qu’incarnerait le PS contre la gauche radicale (LFI). Mais comment peut on appeler gauche modérée une gauche qui s’enferme dans le totem d’une retraite à 62 ans là où toutes les gauches européennes ont évolué??
Je n’en reviens toujours pas. Le retour sur la retraite à 62 ans en pleine débâcle financière est bcp plus grave que la taxe Zucman qui était folle mais au moins rapportait de l’argent. On s’est focalisés ces derniers mois sur le danger LFI mais la vraie catastrophe est venue de la gauche dite de gouvernement (qui n’existe pas en France contrairement à tous les autres pays européens). Syndicats et PS qui plaident pour la retraite à 62 ans en dépit de tout sens des réalités ont une irresponsabilité historique. « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » Charles Péguy
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FORUM BFMTV - Si Sébastien Lecornu touche à l'abattement de 10% des retraites, "je m'en vais", dit Brigitte, 64 ans, retraitée
Eugénie Bastié retweeted
" @EmmanuelMacron a grandi à l’ombre de @fhollande, il achève son mandat sous les ordres d’ @faureolivier. On a baissé en gamme, mais c’est le même breuvage. @laurentwauquiez, au nom du très saint dogme de la stabilité, s'associe à la gauche plurielle sans aucune contrepartie."
"Macron et Lecornu sous tutelle socialiste" ➡️ Retrouvez l’édito politique de @vtremolet du lundi au vendredi à 7h50 sur #Europe1
Eugénie Bastié retweeted
"On racontera dans les livres d’histoire que pendant un demi-siècle, la France se sera offert le luxe d’offrir du temps libre et des prestations généreuses sans voir que ce seraient nos enfants qui paieraient» @NicolasDufourcq lefigaro.fr/vox/societe/nico…
Eugénie Bastié retweeted
Si l’année prochaine vous payez plus d’impôts, dites-vous que vous adoptez un néo-retraité né en 1964 🙃
Eugénie Bastié retweeted
Ils ont quel âge nos deux prix Nobel? 69 et 72 ans.  Du coup, ce que saluent ces deux prix Nobel c’est la formation prodiguée par la France d’il y a 50 ans. Vous savez ce temps béni où on investissait dans l’éducation! Alors qu’aujourd’hui on investit deux fois plus d’argent dans les retraites que dans l’éducation
Deux Prix Nobel français, formés dans la France d’il y a 50 ans. 🎙️ "Un point c’est tout" avec @isabellesaporta dans #RTLMatin
J’ai écouté la déclaration de politique générale du Premier ministre et je salue la main tendue sur la réforme des retraites. Ce bougé que je proposais il y a une semaine est confirmé. Ce débat doit désormais s’ouvrir en responsabilité, en ayant pour seules boussoles l’amélioration de notre système de retraites pour les travailleurs et son équilibre financier, gage de sa crédibilité pour les plus jeunes.
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Donc on est partis il y a deux mois d’un Bayrou se suicidant politiquement au nom des générations futures à un accord pour que les boomers puissent profiter encore un instant de leurs privilèges tandis que leurs petits enfants devront travailler jusqu’à 73 ans.
« Paris vaut bien une dette. » Lecornu IV
Eugénie Bastié retweeted
terrible news. after a decade of trying to socially engineer what men find attractive, they still find attractive women attractive 😔
Trump est le Michael Scott de la géopolitique. Egotique, voulant à tout prix être aimé et reconnu, lunatique, tout le monde pense qu’il est stupide mais il finit par être bien plus efficace par sa méthode que les experts autoproclamés.
Enfin dans sa conclusion, Ricard s’interroge sur la mort des baby-boomers. Comment cette génération lyrique qui a vécu tout sa vie dans le refus de vieillir, l’exaltation d’une perpétuelle jeunesse, va t’elle se confronter à cette ultime limite, celle-ci inéluctable? Il se peut que la question de l’euthanasie, devenir centrale dans les sociétés occidentales, soit la réponse demandée par cette génération comme un ultime souci d’abolition des contraintes.
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Au sujet des retraites : Ricard note que la politique de l’âge et l’avènement d’un système de retraites ont été mise en place par cette génération qui, confrontée au vieillissement de ses propres parents, ne voulaient plus s’en occuper eux même comme dans l’ancien monde, mais préféraient déléguer cette tâche à l’tat, se préparant au passage leur propre âge d’or.   A noter : n’est pas un complot ou une conspiration. Les boomers ne cherchaient pas leur profits, ils étaient persuadés d’œuvrer au bien commun et à la libération de l’humanité toute entière.
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C’est la première à avoir renoncé à vouloir s’effacer pour laisser advenir la génération suivante. C’est-à-dire devenir parent à son tour. Le refus de devenir parent pase par le déni de la procréation et une chute de la natalité, mais aussi par le refus symbolique de devenir parent à travers le culte de l’éducation positive, le refus de transmettre et de punir.
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Cette génération a été la première à consentir corps et âme à l’avènement de la modernité :: disqualifiation de tout ce qui limite : mythe divinité, transcendance, passé, autorité. Ce que Lipovetsky a appelle l’ « empire de l’éphémère ». C’est le triomphe d’Héraclite sur Parménide.
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Ce qui caractérise cette génération est la force du nombre. Une cohorte de nouveaux nés nés juste après la guerre qui a déséquilibre profondément l’équilibre naturel entre vieux et jeunes qui existe dans toute société. Le poids démographique a introduit un sentiment de toute puissance, et la capacité à entrainer l’ensemble de la politique et de la société. Les générations suivantes, et jusqu’à aujourd’hui, sont assises sur la banquette arrière pendant que les boomers conduisent.
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