« Sur Terre, l’érosion, le vent et la pluie raturent le passé. Les traces de notre présence finiront donc par s’effacer après notre disparition. Mais il y a un lieu où notre trace ne s’effacera pas : la Lune. Là-bas, ni atmosphère, ni érosion, ni vent, ni pluie : ce que nous aurons posé sur le sol lunaire y restera intact, définitivement, car la Lune n'oublie pas.
La seule façon de prouver à long terme que nous avons habité la Terre est donc « d’aller se faire voir ailleurs », sur notre satellite, dépourvu de toute mémoire organique. » (
@Thom_astro raconte cette sorte de paradoxe dans « Éloges du dépassement »)