♦️ Petit rappel avant de répondre à l’OID, ce pseudo-observatoire est financé à 100 % par le milliardaire d’extrême droite Stérin. Cela n’a pourtant pas empêché la journaliste
@SoMabrouk de le brandir comme référence hier soir devant le Premier ministre
@bayrou. Un signe éclairant des connexions entre certains journalistes de
@CNEWS et l’extrême droite.
L’OID affirme que le coût net de l’immigration serait de 35 à 40 milliards d’euros par an, dont 80 % imputables aux ressortissants extra-européens sans emploi
Ce que disent d’autres sources fiables
1. Méthodologie contestée
Des critiques soulignent que l’OID applique des pourcentages anciens (ex. : déficit de l’immigration de 1,64 % du PIB en 2011) au PIB de 2019, faussant ainsi le résultat .
L’OID est également accusé de confondre les catégories (immigrés, Français nés à l’étranger, etc.) et d’inclure des dépenses publiques qui ne varient pas avec l’immigration .
2. OCDE et CEPII : contribution nette proche de zéro
Selon l’OCDE, la contribution nette des immigrés varie entre –1 % et +1 % du PIB, ce qui suggère un impact économique globalement neutre .
Le CEPII confirme que, pour la France, l’impact budgétaire net était proche de zéro en 2022
3. Des conclusions inversées : avantage pour les finances publiques
Des rapports (Cour des comptes, OCDE, Insee, France Stratégie) indiquent que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte, notamment en soutenant des secteurs essentiels (BTP, agriculture…) .
Une note de la Cour des comptes estime que le solde net est positif ou neutre
Le chiffre de 40 milliards d’euros brandi par l’OID est largement exagéré et reposant sur une méthode fragile.
Les données solides (OCDE, CEPII, Cour des comptes) indiquent plutôt une contribution neutre voire positive de l’immigration pour les finances publiques.
Ce discours alarmiste ne résiste pas à un examen factuel.